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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Donc, à la recherche de ma rallonge électrique, je finissais chez un maçon.
La porte était fermée et pour reprendre mes esprits, je fumais une cigarette d'herbe cent pour cent bio.
Oui, comme vous le voyez mon bon père Dominique, je suis mes préceptes à la ligne. Oui, je ne fume pas de tabac, juste de l'herbe biologique. Celle-ci me détend et me fait un bien fou.
Ce fut par la suite que je n'aie rien compris, car mon mégot tombait sur le pain qui prit feu.
C'était impressionnant et je n'avais jamais vu du pain brûlé. Ça faisait des flammèches vertes et fluorescentes. J'étais hypnotisée et je rigolais comme une perdue jusqu'à ce que je reprenne mes esprits et que je me décide à arrêter cet incendie en devenir.
J'étais à la recherche d'un extincteur quand l'explosion fit voler le mur et une partie de la porte en éclat.
Je me retournais et m'écriais, sœur Mathilde, vomi ce clown que tu viens d'avaler. Oui, vous pensez bien que devant un spectacle aussi hilarant, je n'en pouvais plus de rigoler.
Je me demandais ce qui avait bien pu se passer. Je regardais alors les ingrédients sur l'étiquette.
En lisant les éléments du contenant du pain, je me rendais compte m'être fait avoir. Oui, il était écrit pain de plastique C4.
Je m'étais fait arnaquer en fait, c'était du pain de contrefaçon. Oui, un plagiat pour le cinéma ou bien pour tartiner du Aya Nakamura.
La suite est à cause de vous père Dominique attendez que je rentre dans les détails.
Mais où voulait-elle en venir cette sœur catastrophe ?
- Mais que me dites-vous, sœur Mathilde, j'espère que vous vous êtes excusé auprès du propriétaire des lieux.
Et d'abord pourquoi la suite de cette mésaventure serait de ma faute ?
- Oui, mon bon père Dominique, je me suis excusée bien évidemment. Le type est arrivé et m'a demandé ce qu'il s'était passé sur sa porte pour qu'elle explose.
Au même moment, je recevais un appel de Léonne Muscle qui me demandait si le tuto pour déverrouiller la porte était compréhensible. Je lui répondais que oui et je le remerciais. L'autre était derrière avec ses questions à la noix et je lui ai répondu, oui merde.
Oui, la formule de politesse adéquate qui met court à tout, simple efficace et rapide.
- Que dites vous, non mais vous n'êtes pas sérieuse sœur Mathilde.
- Bon, je vois ce que c'est, le vieux a pété le sonotone ou bien, il a des bouchons de cire au fond des cavernes qui lui servent d'oreilles.
Oui, merde, la réponse standard, vous comprenez mieux à présent. Oui même à la portée d'un enfant. C'est d'une simplicité enfantine, d'une rapidité déconcertante et d'une efficacité redoutable. Oui, le bougre derrière ne disait plus un mot.
Deux minutes plus tard, même, il s'excusait auprès de moi, car il avait un problème de batterie sur sa voiture.
Bon, que je lui répondais comme je suis une sœur généreuse, je vais vous dépanner.
Déjà, pour commencer, que je lui disais avez vous une autre voiture.
Oui, qu'il me disait, mais c'est celle-ci qui est en panne de batterie.
Elle doit être remplacée, car une fois démarrée, elle dure une journée.
Allons, allons, que je lui répondais, la belle affaire, on ne change pas une batterie qui tient la journée quand on a une deuxième voiture.
On la démarre avec l'autre le matin pour la journée et puis c'est tout, un peu de bon sens. Où est l'autre voiture avec les câbles de démarrage ?
Hé bien, disait le bougre, c'était ce que je vous disais tout à l'heure quand vous m'avez répondu oui, merde. L'autre était, enfin, elle y est toujours, sous le tas de pierres du garage écroulé dessus.
Évidemment, j'eus un fou rire terrible que je déguisais en une quinte de toux.
Alors, s'exclamait le bougre, comment je vais faire.
Ce fut alors que je repensais au cadeau stupide que vous m'avez fait un jour. Je ne parle pas de la statue de la vierge en habits sexy, non. Je veux parler de ce chargeur universel de portable que vous m'aviez offert. Oui, souvenez-vous, le jour de mes soixante-dix-sept ans. Ce fameux jour où totalement ivre, j'ai joué du NTM sur l'harmonium de l'église en pleine messe, et ils m'ont mis la fièvre.
Sachez mon bon père miraud que ce chargeur universel n'en est pas un.
Non, c'est un défibrillateur cardiaque pour réanimer la personne avant qu'elle ne meure vu qu'on ne peut pas demorter un mort au contrainte de decuire du riz par exemple.
Hé bien, je me suis servi du défibrillateur pour démarrer la voiture du casse-pieds.
Le bougre qui était au volant, c'est ramassé une décharge de dix mille volts par la clef en essayant ma technique.
J'en rigolais pendant quinze minutes avant d'appeler les pompiers.
Vous voyez rien n'était de ma faute, c'est bon, père Dominique, je peux continuer d'évangéliser mes extraterrestres.
Le père Dominique, n'eut pas le temps de répondre que la sœur avait déjà raccroché la communication et éteint le téléphone. Il était furax de tout ce qu'il venait d'écouter.
La sœur pourrait elle, enfin mettre son projet à exécution...

La suite demain... Screenshot_2024-03-28-16-20-52-37_a23b203fd3aafc6dcb84e438dda678b6.jpg